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Portraits d'étudiants à Paris-Vélizy

Découvrez les témoignages et les portraits d'étudiants de notre campus à Paris.

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Portraits d’étudiants : étudiant sur le campus de Paris-Vélizy - ESEO

Portrait d’étudiant à Paris-Vélizy :
Guillaume, étudiant en cycle ingénieur en apprentissage

Je m’appelle Guillaume, je suis en 2e année de cycle ingénieur par apprentissage.

 

Des études d’ingénieur, vous y pensiez dès le lycée ?

Au lycée, je ne savais pas trop ce que je voulais faire plus tard, comme beaucoup d’ados, je n’arrivais pas à me projeter et savoir concrètement ce que je voulais. Au contraire, je savais ce que je ne voulais pas faire. J’ai fini par me décider en choisissant un DUT GEII à la suite de mon bac. Cela m’a permis d’approfondir deux domaines qui me plaisaient : l’électronique et l’informatique.

 

Vous n’avez pas suivi la prépa intégrée, comment l’avez-vous vécu ?

Effectivement je n’ai pas suivi la prépa intégrée, mais à la suite de mon DUT GEII, j’ai fait une prépa ATS (Adaptation Technicien Supérieur) d’une durée de un an pour améliorer mon niveau théorique Le BAC STI2D a en effet une approche plus pratique que théorique. La prépa n’a pas été simple, du fait de la quantité de travail à fournir, mais cela a été très productif pour moi. Même si la prépa ATS n’était pas obligatoire pour entrer en cycle ingénieur par apprentissage à l’ESEO, cela m’a permis de développer de bonnes méthodes de travail, d’améliorer mon esprit théorique et de devenir plus rigoureux.

 

Quels conseils donneriez-vous pour vivre la prépa ?

Travailler régulièrement (tous les jours). Bien préparer ses colles et DS. Faire des fiches. Apprendre à prioriser son travail.

 

Quel est le quotidien d’un étudiant ESEO en cycle ingénieur ?

Étant en alternance,  jongler entre vie étudiante et vie active est un rythme à prendre au début, mais on s’habitue. On apprend des choses en cours que l’on applique après en entreprise et on apprend des choses en entreprise que l’on ne voit pas tout de suite ou que l’on ne verra jamais en cours. Quand on est en entreprise, on se doit d’être sérieux, d’où une vie étudiante plus restreinte, mais on en profite plus lorsque l’on est en cours.

 

Comment se passent les études à l’ESEO (cursus, stages…) ?

Ça se passe bien, j’arrive bien à m’organiser entre les cours et l’entreprise. Je suis actuellement en stage à l’international, en Angleterre, dans une usine Pasquier à Milton Keynes.

 

Un mot sur la vie étudiante : comment cela se passe à l’ESEO, quelles activités vous ont marqué ?

La vie étudiante est plutôt sympa à l’ESEO, de nombreuses semaines à thème sont proposées tout au long de l’année, ainsi que des soirées étudiantes. Ça  nous permet de rencontrer les  étudiants des autres cursus. Comme nous ne sommes pas toutes les semaines à l’ESEO, c’est encore plus important.

 

Comment voyez-vous votre avenir après votre diplôme ?

Après mon diplôme, je poursuivrais peut-être chez Pasquier s’il y a un poste pour moi. Sinon je partirais peut-être en voyage pour découvrir de nouvelles cultures et façon de vivre.

Portraits d’étudiants : Alumni - ESEO

Portrait d'alumni à Paris-Vélizy :
Nicolas, alumni

Nicolas Verdier est diplômé de l’ESEO et ingénieur au sein du prestigieux CNES. Il a participé en 2018 au lancement et au déploiement sur Mars du sismomètre SEIS, en collaboration avec la NASA. Retour sur son cursus et sur ce qui fait son quotidien entre Paris et Pasadena.

 

Parlez-nous du CNES et de votre fonction ?

Le Centre National d’Etudes Spatiales est un établissement public à caractère industriel et commercial chargé d’élaborer et de proposer au gouvernement français le programme spatial français et de le mettre en œuvre. Dans ce contexte, de nombreux projets sont initiés en collaboration avec les autres agences spatiales du monde entier. Depuis 2013, je suis responsable des performances du sismomètre SEIS qui est déployé depuis peu sur Mars dans le cadre de la mission Insight de la NASA.

 

Pouvez-vous nous décrire votre quotidien ?

Depuis l’atterrissage, j’anime au Jet Propulsion Laboratory, (Pasadena, Californie) la salle où se trouvent les experts et les scientifiques de la mission qui découvrent et analysent les données qui nous parviennent quotidiennement de l’instrument. Au préalable, au CNES Toulouse, j’ai participé à l’élaboration et à la conduite des différents tests qui ont permis de valider les performances de SEIS avant sa livraison pour intégration sur l’atterrisseur InSight.

 

Comment vos études à l’ESEO ont-elles influencé votre carrière ?

Je suis passionné par l’espace depuis mon plus jeune âge et mes études à l’ESEO ont été un tremplin pour réaliser mon rêve à savoir travailler sur une mission d’exploration planétaire. L’apprentissage à l’ESEO m’a été fort utile et il m’arrive encore de reprendre des anciens cours ou des TP lorsque je dois me replonger dans un sujet technique particulier. De plus, je me suis fortement investi pendant mes études à l’ESEO au sein du club aérospatial de l’école et cela a été un atout supplémentaire pour rentrer au CNES. J’invite tous les jeunes futurs ingénieurs à s’impliquer dans ce genre d’activités techniques en parallèle de leur cursus !

 

Quels stages avez-vous suivi durant vos études ?

J’ai fait mon stage de fin d’étude au sein de la société Angevine Créative Eurecom sur l’élaboration d’un système de télémétrie VHF. Ce fut très enrichissant en complétant ma formation par une approche pratique de l’électronique.

 

Qu’est-ce qui vous a décidé à travailler au CNES ?

C’était mon objectif bien avant mon entrée à l’ESEO ! Le déclic fut le premier lancement de la fusée Ariane en 1979 qui m’a émerveillé. J’avais 7 ans…

 

Qu’est-ce qui vous motive comme ingénieur au quotidien ?

La découverte quotidienne de nouvelles choses, l’apprentissage et la compréhension des sciences en général ainsi que mon environnement de travail qui est vraiment passionnant.

 

Le mot de la fin : comment s’appliquerait pour vous le « O.S.E.R.*» de l’ESEO dans votre travail ?

Un projet spatial est avant tout collectif et le travail en équipe ne peut être efficace que si on s’ouvre aux autres et si l’on respecte le point de vue de chacun ; c’est un gage de cohésion. La solidarité est essentielle pendant les phases difficiles où le découragement nous gagne parfois face aux difficultés techniques et organisationnelles. Enfin, l’engagement doit être total en veillant toutefois à trouver le meilleur équilibre entre l’investissement professionnel et la vie personnelle. Pas toujours facile…

 

* O.S.E.R. : Ouverture Solidarité Engagement Respect